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Toutes les SPA de France fermées pour stopper les abandons d’animaux de compagnie

Depuis dimanche 15 mars, toutes les SPA de France ont décidé de fermer leurs portes et de n’y assurer qu’un service minimum après une recrudescence d’abandons.

Face à l’ampleur de la crise sanitaire que traverse la France, les protecteurs des animaux craignent une vague d’abandons encore plus massive des animaux de compagnie. De fausses informations circuleraient attestant que les animaux de compagnie seraient vecteurs de la maladie. Or, selon l’OMS, il n’y a aucune preuve d’une quelconque contamination entre hommes et animaux de compagnie comme l’explique la Société Protectrice des Animaux dans un communiqué de presse.

«  Toutes les sources scientifiques, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en tête, concordent : le COVID-19 n’atteint pas les animaux de compagnie comme les chiens et les chats, et ils ne sont pas impliqués dans la propagation de cette épidémie. »

Afin d’inciter les français à garder leurs animaux de compagnie Jacques-Charles Fombonne, Président de la SPA appelle « tous les propriétaires d’animaux de compagnie, tous les Français sensibles à la cause animale à relayer massivement qu’il serait dénué de bon sens et d’humanité d’abandonner son animal pour des fausses rumeurs. Merci à tous de diffuser un maximum cette information cruciale pour éviter que nos animaux de compagnie ne payent un lourd tribut. Soyons juste, tous ensemble, humains ! »

Toutes les associations de protection des animaux apportent également leur soutien aux refuges de la SPA.

Le président de la SPA a déclaré à nos confrères de France 3 être en contact avec le ministère de l’Intérieur afin de proposer une solutions aux français désireux d’adopter des animaux durant cette période de confinement, tout en respectant les règles sanitaires. Comme proposé, les français pourraient regarder les animaux présents dans les refuges proches de chez eux et en cas de coup de coeur, se rendre dans le-dit refuge afin de venir récupérer leur animal. Ce déplacement serait autorisé par dérogation et se ferait dans le strict respect des gestes barrières et sans aucun contact avec le refuge.

Pour rappel, le code pénal considère l’abandon comme un acte de cruauté, au même titre que la maltraitance animale et peut être passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

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